L’apiculture de loisir

La pratique de l’apiculture peut se faire entant que professionnel ou bien comme amateur. L’apiculture de loisir consiste généralement à maintenir un rucher de quelques ruches. Les produits apicoles – miel, gelée royale, essaims,… – ne sont alors pas vendus et ne peuvent être partagé au delà sur cercle familial. Mais on peut en produire pour sa propre consommation.

L’origine de l’apiculture ?

L’élevage des abeilles serait apparu la première fois en Egypte. Bien que l’Homme s’intéresse depuis beaucoup plus longtemps aux abeilles. Les premières ruches modernes sont d’apparition plus récente. Dès le XIXème siècle, les premiers travaux d’amélioration des ruches permettent de mettre en place une apiculture intensive. Il faut en effet répondre à la demande de cire et de miel qui augmente fortement.

L’apiculture de loisir découle de l’apiculture comme elle est enseignée par les ruchers écoles. Elle se base sur une pratique rationnelle de l’élevage des abeilles. Mais elle s’intéresse aussi à des pratiques plus naturelles et remet au goût du jour les ruches en paille et les ruches troncs.

De nos jours en France, 80 % des apiculteurs qui ont déclaré leur activité ont moins de 10 ruches. C’est-à-dire qu’il pratique l’apiculture pour répondre à leurs besoins propres en miel, mais aussi comme d’un passe temps agréable.

Les principaux travaux apicoles sur le rucher de loisir

L’apiculteur doit s’adapter aux rythmes et aux besoins de ses abeilles. L’inverse n’est pas possible. Il faut donc observer l’état et le comportement des colonies pour savoir quelles sont les actions à faire sur la ruche.

L’essaimage artificiel

L’essaimage artificiel consiste à diviser une colonie pour produire un ou deux petites colonies. C’est un mode de multiplication qui permet d’accroitre la taille d’un rucher, sans devoir acheter d’abeilles ou capturer des essaims naturels.

Les traitements contre les varroas

Le varroa est un acarien qui s’attaque aux abeilles. Arrivé en 1982 en France et deux années plus tard en Belgique, le varroa a causé d’importants dégâts sur les cheptels apicoles. Il existe des traitements, mais l’efficacité est fonction du moment d’application et parfois de la sensibilité de l’acarien à la molécule utilisée.

Le nourrissement

Le nourrissement est un terme propre à l’apiculture. Il s’agit de nourrir les abeilles avec des sirops ou bien avec des pains de sucre, mais aussi avec des suppléments en protéines. Le nourrissement vise à reconstituer les réserves d’une colonie avant l’hivernage. Il peut être effectué durant les trous de miellée. Mais il est aussi possible de nourrir une colonie pour stimuler la ponte de la reine et la production d’ouvrières. On parle alors de nourrissement spéculatif.

Les produits de la ruche

Les abeilles d’une même colonie parcourent de grandes distances pour trouver les aliments dont elles ont besoin pour vivre et se multiplier. L’activité d’une colonie d’abeilles est centrée sur la collecte du nectar, du pollen, de résines diverses et d’eau. Ces ressources vont permettre le développement de la colonie, son hivernage puis à chaque printemps l’essaimage.

L’apiculteur est un expert de la vie des abeilles. Il sait comment bien agir afin d’aider les abeilles qui peuplent ses ruches. En appliquant de bonnes pratiques d’élevage, il pourra en retour espérer faire une récolte des produits suivants :

Le plaisir de partager une passion

Mais l’apiculture ne se limite pas à inspecter ses ruches ou à tourner autour d’elles. Il faut aussi partager ses connaissances avec d’autres apiculteurs pour pouvoir constamment progresser. Car l’apiculture n’est pas une pratique des plus faciles. L’apiculteur amateur est aussi sollicité par son entourage et par les personnes qui souhaitent également se lancer en apiculture.