Pour pratiquer l’apiculture en toute sécurité et confortablement (pour vous et vos abeilles), il est nécessaire de réunir un équipement adapté et d’adopter de bonne qualité. Il est possible de construire par soi-même des ruches et des cadres. On peut aussi utiliser des ustensils de cuisine pour récolter le miel. Mais les autres accessoires doivent être acquis dans des commerces spécialisés.
Cette page présente le matériel d’apiculture nécessaire pour pratiquer l’apiculture de loisir et récolter du miel pour sa consommation personnelle. Le choix du matériel sera guidé en fonction du projet de chacun, mais aussi des méthodes de récolte que l’on souhaite effectuer. Les amateurs qui souhaitent se lancer dans l’élevage des reines, la production de gelée royale et d’autres activités plus techniques doivent rassembler d’autres outils complémentaires.
Les équipements de sécurité
Les abeilles sont des insectes qui sont capables de piquer. Même si elles sont peu agressives et qu’elles piquent rarement sans raison, il est important de s’équiper pour assurer sa sécurité.
Combinaison et voile de protection
Le voile de protection est indispensable dès que l’on ouvre une ruche. On peut voir sur internet des apiculteurs inspecter leurs colonies sans aucune protection. Toutefois, c’est se mettre en danger inutilement. La zone la plus vulnérable aux piqûres des abeilles correspond au visage et au cou. Le voile doit donc recouvrir la tête à partir du haut des épaules.
Si vous avez peur de recevoir des piqûres, il est préférable de revêtir des vêtements de protection. Celle-ci est généralement de couleur blanche, plus rarement jaune clair. La combinaison peut être intégrale – on parle alors de vareuse – ou bien se composer uniquement d’un blouson. Dans tous les cas, elle est complétée par un voile.
Certaines combinaisons sont assez épaisses pour ne pas laisser passer le dard d’une abeille. D’autres devront être porté au dessus des vêtements pour plus d’efficacité.
La combinaison peut être complétée par des gants et une paires de bottes si vos abeilles sont particulièrement défensive. Une paire de gants devrait toujours être à portée, car les abeilles – comme tous les êtres vivants – peuvent avoir leurs mauvais jours. Cela peut se vérifier même avec des lignées particulièrement calmes.
Enfumoir
Avec le voile de protection, l’enfumoir est un équipement indispensable qui doit toujours accompagner l’apiculteur lorsqu’il visite son rucher. La fumée à la faculté de calmer les abeilles. Et même si vos abeilles sont douces, il est important de garder l’enfumoir à portée de main et prêt à l’emploi pour calmer la colonie.
Un enfumoir se compose toujours en suivant le même plan. Une chaudière en métal reçoit des matières combustibles, comme le la paille, des feuilles séchées,… Et un soufflet permet d’entretenir la combustion. La fumée est dirigée par un bac de forme conique.
Petit matériel
L’apiculteur est maintenant correctement habillé pour ne plus rien craindre des abeilles. Mais il lui faut quelques instruments pour pouvoir ouvrir les ruches, manipuler les cadres et les entretenir.
Lève cadres et grattoir
Le lève cadres américain permet d’ouvrir rapidement une ruche et d’en extraire les cadres sans avoir à forcer. Les abeilles déposent à l’intérieur de la ruche et sur toutes les surfaces un mélange de cire et de résine que l’on nomme la propolis. Cette matière ambrée agit comme une colle. Et sans un lève cadre muni d’un grattoir il sera généralement impossible de retirer les cadres.
Peinture de marquage
Une colonie établie et au coeur de la saison est constitué de plusieurs dizaines de milliers d’abeilles. Mais toujours d’une unique reine fécondée. Il peut être intéressant de marquer la reine avec un point de peinture. Ainsi vous pourrez plus facilement la remarquer durant l’inspection des cadres. Mais vous pourrez aussi vous apercevoir de son absence. Une reine peut vivre jusqu’à 5 ans. Mais pour des raisons variées il peut se produire un remérage. Ou bien son départ avec un essaim. Si vous ne trouvez pas votre reine marquée, il faudra chercher la présence d’une ponte fraîche. Si vous ne trouvez pas d’oeuf et qu’aucune cellule royale n’est construite, vous pouvez vous retrouver avec une ruche bourdonneuse.
L’aménagement du rucher
Le rucher doit être installé dans un endroit ensoleillé et bien abrité des vents dominants d’hiver. Il ne doit pas être placé dans le fond d’un vallon ou tout autre endroit trop humide. Une fois l’emplacement trouvé il doit être équipé.
Ruches
Il existe de nombreux modèles de ruches. Chaque modèle répond à un type d’apiculture, mais aussi à des traditions locales. Vous devrez choisir le type de ruche qui correspond à votre pratique de l’apiculture. Mais aussi qui est utilisée localement. Ce dernier point est important, car si vous n’êtes pas bricoleur vous aurez besoin de changer certains éléments.
Par le passé, les familles paysannes gardées des abeilles dans des ruches en paille. Et pour les paysans des Cévennes et de Provence, dans des bruscs, qui sont des sections de tronc évidé. Ces ruches-troncs sont de nos jours très rarement utilisées.
De nos jours, la plupart des amateurs et tous les professionnels – en apiculture conventionnelle ou en apiculture biologique – utilisent des ruches à cadres. Celles-ci permettent des visites et une récolte du miel plus facile. En France, les principaux modèles de ruches à cadres sont la ruche Dadant et la ruche Langstroth. Elles sont plus pratiques pour transhumer. Les apiculteurs amateurs qui s’intéressent à l’apiculteur naturelle reportent parfois leur choix vers la ruche Warré ou bien un modèle de ruche horizontale comme la ruche kényane.
Une fois un modèle de ruche choisi, il faut en construire ou en acheter quelques unités. Pour bien débuter, il est préférable d’acquérir au moins deux ruches. Un rucher de quatre à cinq ruches est idéal si l’on souhaite apprendre plus rapidement et être autonome pour la production des essaims artificiels. On sera aussi toujours certain de pouvoir faire une récolte suffisante de miel. On gardera aussi une ou deux ruchettes en stock, pour pouvoir récupérer des essaims durant la période d’essaimage. Il est préférable de s’équiper avec le même modèle de ruche. Ainsi vous pourrez plus facilement transférer des cadres d’une colonie à une autre.
Vos ruches devront aussi être complétées par un nourrisseur dans lequel on placera au printemps et au début d’automne du sirop sucré. Cette apport peut être nécessaire pour stimuler la ponte d’une reine ou bien pour renforcer les réserves des colonies à l’approche de l’hiver.
Si vos abeilles sont ennuyées par les frelons asiatiques et que vous ne souhaitez pas que des cétoines et des sphinx ne s’invitent dans vos colonies, vous pouvez protéger les entrées avec une portière.
En période de miellée, il convient d’ajouter sur les ruches une ou plusieurs hausses. Ces compartiments reçoivent des cadres dans lesquelles les abeilles vont déposer le surplus de miel produit. Un plateau chasse abeille peut venir compléter l’équipement de la ruche. Il sera placé entre le corps de ruche et la hausse la veille de la récolte de miel. Ainsi, il sera plus facile de récolter le miel.
Abreuvoir pour abeilles
Les abeilles adultes sont constituées à 70 % d’eau. Cette part atteint les 80 % pour les larves. La colonie a aussi besoin d’eau pour produire la gelée royale indispensable à l’élevage du couvain. Mais aussi pour refroidir l’air à l’intérieur de la ruche, lorsqu’il faut trop chaud.
Les butineuses sont capables de parcourir plusieurs centaines de mètres ou des kilomètres pour trouver de l’eau. Mais elles privilégient les points d’eau les plus proches. Afin d’éviter qu’elles ne dérangent vos voisins dans leur piscine, il est préférable de placer dans votre rucher et à l’ombre un abreuvoir pour vos abeilles. Il sera aménagé de façon à éviter les noyades.
Les abeilles apprécient les eaux enrichies par de la matières organiques ou qui sont riches en sels minéraux. C’est pour cette raison que les bassins et les eaux de baignade les attirent autant. Vous pourrez leur faire plaisir en apportant un gramme de sel de table par litre d’eau.
Haie ou palissade
En France, il est nécessaire de prendre des dispositions pour ne pas infliger des nuisances à son voisinage ou aux passants qui circulent sur la voie publique. Les ruches doivent être séparées d’une distance minimale qui va varier en fonction du type de la propriété mitoyenne, mais aussi de l’arrêté préfectoral ou municipal. Toutefois, le Code Rural permet de s’affranchir de toute distance de séparation, si l’on place entre ses ruches et le voisinage une haie vive ou sèche, un mur, une palissade ou tout autre séparation continue de deux mètres de hauteur.
Même si vous respectez les distances imposées, il est préférable d’entourer votre rucher par une haie ou une palissade. Ainsi vos ruches seront :
- Protégées des vents dominants
- Dissimulées des regards indiscret
- Sans danger pour vos voisins
Une haie de deux à trois mètres de hauteur peut se composer de diverses espèces que l’on choisira de préférence pour la persistance du feuillage. Il est toujours intéressant de contribuer à enrichir l’environnement dans des plantes mellifères. Si possible, n’oubliez pas de planter des espèces locales – plus rustiques que beaucoup d’espèces exotiques – pour aider la faune en cette période de crise écologique.
Vous pouvez aussi planter quelques arbres caduques pour que vos ruches profitent d’un peu d’ombre en été. Des arbres fruitiers peuvent être un bon choix. Ceux qui auront beaucoup de place et un climat adapté pourront introduire le tilleul et le châtaignier.
Pièges à frelons et muselière
Le frelon asiatique a fait son arrivée sur l’hexagone en 2004. Depuis, il a coloniser la plupart des zones du pays. Cet hyménoptère est un redoutable chasseur d’abeilles. Il est particulièrement actif en été et au automne. Lorsque les frelons sont trop nombreux, il est possible de perdre des colonies. Avec le varroa, le frelon asiatique est le principal problème que rencontre l’apiculteur amateur.
Il semble impossible d’éradiquer les frelons asiatiques, mais il est possible de limiter les nuisances en posant des pièges pour capturer les jeunes reines sortir d’hivernage. Mais aussi pour capturer les ouvrières qui s’attaquer aux abeilles en se postant devant les ruches.
Les consommables
La pratique de l’apiculture nécessite d’avoir sous la main des intrants. Il faudra en effet donner aux abeilles des supports pour bâtir les rayons de cire dans lesquels la reine va pondre ses oeufs et où les ouvrières pourront stocker le miel et le pollen.
Cadres et feuilles de cire
Les ouvrières sont capables à un certain stade de leur vie de produire de la cire. Cette substance est sécrétée par les glandes cirières. La production de cire demande aux abeilles du temps, mais aussi mobilise des ressources en miel.
Pour faire gagner du temps aux abeilles et maximiser la récolte de miel, les apiculteurs ont l’habitude de placer sur les cadres des feuilles de cire. On parle aussi de cire gaufrée. Les abeilles n’ont plus qu’à étirer les alvéoles en suivant les marquages imprimés sur les feuilles de cire. Ces marques correspondent aux alvéoles d’ouvrières. On retrouvera alors moins de cellules de faux-bourdons sur un cadre où l’on a monté une feuille de cire.
Sirop et pain de sucre
Les colonies placées dans des conditions environnementales optimales seront capables de récolter suffisamment de nectar, de miellat et de pollen pour couvrir leurs besoins alimentaires. Mais lorsque l’on prélève une trop grande quantité de miel, que l’environnement n’est pas favorable ou que les miellées de l’année n’ont pas été suffisantes – à cause d’un printemps froid ou d’une sécheresse – il sera nécessaire de venir en aide à ses colonies en apportant du sucre.
Ce nourrissement – terme propre à l’apiculture – se fait généralement sous la forme d’un sirop que l’on va diluer et placer dans le nourrisseur. Le sirop apporte du glucose, du fructose et du saccharose, sources d’énergie. Il est produit industriellement à base de canne à sucre ou de betterave sucrière. Il est aussi possible de le fabriquer soi-même en suivant les bonnes recettes.
Le sirop est distribué lorsqu’il fait assez chaud et que les abeilles sont actives. Par contre en hiver, le nourrissement se fait en plaçant directement sur le haut des cadres un pain de candi. Celui-ci se présente sous la forme d’une pâte conditionnée en paquet d’un kilogramme ou de 2,5 kilogrammes.
Au printemps et afin de stimuler la ponte, il est possible de faire des apports de sirop. Mais aussi de donner aux colonies du candi protéiné. Celui-ci contient généralement du pollen qui va permettre d’alimenter les larves.
Colonies d’abeilles
Les abeilles ne sont pas à proprement parler un équipement, mais il est judicieux d’en parler dès maintenant. Car leur présence est fondamentale pour pratiquer l’apiculture. Vous devez donc vous approvisionner en abeilles. Ou bien produire vous-même vos colonies.
Essaim sur cadres
Lorsque vos ruches sont installées, il faudra trouver des colonies. Pour débuter plus rapidement on pourra acheter un essaim sur cadres, c’est-à-dire une petite colonie qui compte cinq à six cadres et une reine fécondé. Cette colonie devra être transvasée dans une ruche. Il faut donc une colonie par ruche. La plupart des magasins d’apiculture proposent des essaims que l’on peut commander. Il est aussi possible de s’adresser directement à un apiculteur ou un éleveur. Ces derniers peuvent vous proposer différentes sous-espèces ou races d’abeilles : abeilles noires, abeilles italiennes, abeilles “Frères Adam”,…
Essaim sauvage
Vous pouvez aussi espérer récupérer des essaims sauvages. Il peut être intéressant de contacter tôt dans la saison votre mairie et la caserne des pompiers pour vous proposer comme volontaire pour récupérer un essaim. Mais sachez que cette opération demande des compétences et une maîtrise des gestes.
Il est aussi possible que des essaims sortent de vos ruches. Vous avez alors une chance de les récupérer si vous réagissez dans les quelques heures qui suivent leur départ. Vous trouverez alors l’essaim pendu à une branche. Il est aussi possible d’attirer directement des abeilles dans une ruche vide que vous placerez idéalement à deux mètres du sol dans un arbre. Les ruches qui ont déjà contenues des colonies et dans lesquelles des cadres cirés ont été placés attirent beaucoup mieux les essaims.
Essaim artificiel
Dans le cas d’un essaim artificiel vous avez procédé à une division d’une colonie. Un peu comme une plante, une colonie peut être bouturée. Il faut prendre quelques cadres sur lesquels ont retrouve du couvain et des réserves de miel et de pollen. Les ouvrières pourront à partir de très jeunes larves élever des reines. Ou bien pour gagner quelques précieuses semaines, vous pouvez introduire une reine fécondée achetée chez un éleveur.
L’équipement de la miellerie
L’extraction du miel demande un minimum d’équipement. Il est possible d’acheter du matériel adapté dans le commerce. Mais on peut aussi détourner de leurs usages habituels divers ustensils de cuisine. L’extraction du miel doit se faire dans une pièce dont on fermera les fenêtres et les portes tout au long de l’extraction du miel. Car les odeurs peuvent attirer des abeilles des environs. Elles ne manqueront pas d’arriver en nombre pour reprendre leur butin.
Couteau à désoperculer
Lorsque le miel est suffisamment déshydraté, les abeilles pour permettre sa conservation vont recouvrir les alvéoles qui le contiennent par une couche de cire imperméable. Cette cire doit être retirée pour que l’on puisse atteindre le miel.
La désoperculation de la pellicule de cire se fait au moyen d’un couteau à désoperculer. Différents modèles se trouvent en vente dans les magasins spécialisés en matériel apicole. Certains sont chauffants ce qui permet de trancher la cire avec plus de facilité. On peut aussi utiliser un outil semblable que l’on nomme une herse à désoperculer.
Pour ne pas laisser du miel tomber au sol et pour récupérer la cire, la désoperculation se fait au dessus d’un bac à désoperculer. Ou bien au dessus d’un lavabo.
Extracteur
Il existe deux types d’extraction du miel. On peut extraire le miel en pressant les rayons de cire. Cette opération peut se faire à la main, si l’on a quelques cadres à traiter. On peut aussi le faire en utilisant un pressoir. Si vous élevez vos abeilles dans une ruche kényane ou bien dans une ruche Warré sans employer de cadre, vous devez presser les rayons pour en extraire le miel.
L’autre mode d’extraction utilise la force centrifuge. L’extracteur est alors équipée d’un panier qui tourne sur lui-même. En fonction de la position des cadres dans l’extracteur on parlera d’extracteur tangentiel lorsque les cadres sont perpendiculaire à la force centrifuge ou bien d’extracteur radiaire lorsque les cadres sont parallèles à la force centrifuge.
Les extracteurs sont fabriqués en acier inoxydable. D’autres matières ne conviendront pas car elles ne seront pas assez résistantes.
Filtre à miel
Quel que soit le mode d’extraction du miel et les soins apportés durant cette étape, le miel brut contiendra toujours des impuretés et notamment des morceaux de cire. Pour obtenir un miel le plus pure possible, il est recommandé de le faire passer au travers d’un filtre dès sa sortie de l’extracteur.

Le filtre se compose souvent de deux tamis. Le premier à des mailles plus larges que le second. Ainsi le tamis aux mailles les plus fines ne sera pas obstrué par les gros dépôts de cire.
Maturateur
Le miel est un produit visqueux qui durant les précédentes opérations va se charger de fines bulles d’air. Et même si la filtration a éliminé la plupart des impuretés et des poussières, il est important de laisser le miel au repos pendant quelques jours et jusqu’à une semaine. Cette décantation va se dérouler dans le maturateur.
Il ne faut pas oublier de fermer le couvercle du maturateur, afin que le miel n’absorbe pas d’humidité de l’air. Dans le cas contraire le miel risque de moisir.
Le maturateur est fabriqué en plastique ou en inox. Ces matières sont compatibles avec le contact alimentaire. Pour une première récolte, un seau muni d’un couvercle est suffisant. Vous pourrez toujours vous tourner vers un maturateur professionnel lorsque votre récolte de miel sera importante.
Balance et pot
Si vous souhaitez vendre votre miel, il est obligatoire de le peser et d’inscrire sur le pot qui va le contenir son poids. Si vous utilisez le miel de vos abeilles pour votre propre consommation, vous n’avez pas besoin d’une balance de précision.
Par contre, vous aurez besoin de récipients et d’emballage adaptés pour conserver correctement le miel. Comme nous l’avez dit plus haut, le miel est un produit qui absorbe l’humidité de l’air. On parle d’un produit à la propriété hydroscopique. Vous devez donc le conserver dans un contenant muni d’un couvercle qui se ferme de façon hermétique. La plupart des amateurs conditionnent leur miel dans des pots en verre. Mais l’on peut aussi trouver des pots en plastique adaptés.
Où peut-on acheter son équipement ?
Si vous souhaitez vous équiper et être prêt pour recevoir des abeilles, il est pratique de passer par un magasin spécialisé ou par une coopérative agricole. Vous trouverez aussi bien les ruches et les protections individuels, les équipements et instruments de miellerie, sans oublier le petit matériel.
Le matériel apicole peut aussi s’acheter en occasion. Pour des raisons sanitaires, il n’est pas recommandé d’acheter des ruches de seconde main. En effet, elles peuvent être contaminée par des spores d’agents pathogènes et notamment de la bactérie qui cause la loque américaine. Il faut mieux partir sur du neuf.
Si vous ne prévoyez pas de récolter de grandes quantités de miel ou si vous ne disposez pas de beaucoup de place pour stocker des équipements (qui sont souvent encombrants), vous pouvez aussi rejoindre une association d’apiculteur et ainsi profiter d’une miellerie qui est souvent mise à disposition des adhérents.